la multiplicité des causes relatives au risque opérationnel, il est
difficile d’appliquer une méthode d’évaluation le délimitant
exhaustivement. Néanmoins, les banques peuvent
choisir entre trois modes de calcul pour le mesurer. Le premier, le
plus simple, consiste à retenir 15% de la moyenne des chiffres
d’affaires réalisés par la banque sur les trois dernières
années. Le second, légèrement plus complexe, consiste également à
appliquer un taux sur un chiffre d’affaires, mais ce taux diffère selon
les lignes métier, variant de 12 à 18% compte tenu des
activités de l’établissement bancaire. Enfin, la dernière option de
mesure est une approche dite avancée, sur base d’un modèle interne
développé par l’entreprise, à partir de données collectées
et représentatives des incidents opérationnels avérés sur une
période plus ou moins longue. Cette troisième méthode est généralement
employée par les grands établissements bancaires car plus
précise quant à la détermination des risques, mais aussi bien
souvent moins exigeante en fonds propres comparativement à une
évaluation standard. C’est d’ailleurs ce dernier point qui motiverait
les régulateurs à peut-être abandonner la méthodologie dite avancée
dans un avenir plus ou moins proche.
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